Librairie Pierre Saunier

[Baudelaire] La Double vie. Nouvelles. Le Cabaret des sabliers - L'Auberge - Les Promesses de Timothée[Baudelaire] La Double vie. Nouvelles. Le Cabaret des sabliers - L'Auberge - Les Promesses de Timothée [Baudelaire] La Double vie. Nouvelles. Le Cabaret des sabliers - L'Auberge - Les Promesses de Timothée[Baudelaire] La Double vie. Nouvelles. Le Cabaret des sabliers - L'Auberge - Les Promesses de Timothée [Baudelaire] La Double vie. Nouvelles. Le Cabaret des sabliers - L'Auberge - Les Promesses de Timothée[Baudelaire] La Double vie. Nouvelles. Le Cabaret des sabliers - L'Auberge - Les Promesses de Timothée

Asselineau (Charles).
[Baudelaire] La Double vie. Nouvelles. Le Cabaret des sabliers - L'Auberge - Les Promesses de Timothée. Mon Cousin Don Quixote - Le Roman d'une dévote - Le Mensonge - Le plus beau temps de la vie - La Jambe - La Seconde vie - l'Enfer du musicien - Le Presbytère.

Paris, Poulet-Malassis & de Broise, 1858 ; in-12, demi percaline rouille à la bradel, filets dorés sur le dos, non rogné (reliure d'époque). XXV & 295 pp.

750 €

Édition originale.

Gravure sur acier en frontispice.

Envoi a. s.: à Albert de la Fizelière, souvenir (1) d'un vieux camarade. Charles Asselineau. (1): intéressé - au bas de la page de faux-titre.

Charles Baudelaire s’intéressa de près à La Double vie. Outre un bel article qu’il fit paraître dans L’Artiste du 9 janvier 1859, il annota et corrigea la préface qu’Asselineau lui soumit sur épreuves.

Jacques Crépet et Claude Pichois ont mis en évidence l’importance de celle-ci : bien des idées de Baudelaire s’y retrouvent, sur le rôle néfaste de l’imprimerie, sur la domestication de la presse par les rédacteurs en chef, au point qu’on a pu donner à ce document le titre de « manifeste baudelairien » (Baudelaire et Asselineau, Nizet, 1953). Conservées aujourd’hui à la bibliothèque Doucet, ces épreuves ont été publiées en annexe de l’article de Baudelaire, sur le livre de son ami, dans la Pléiade. On pourra donc comparer les deux versions, et davantage… Le ton, si l’on peut oser, et la manière de l’auteur des Fleurs du mal, parfois plus contempteur que correcteur du style et des idées de notre auteur, témoignent de leur relation privilégiée. Mais tout cela est suffisamment connu aujourd’hui.

La Fizelière est une figure discrète du cercle des auteurs Malassis, tour à tour documentaliste, collaborateur ou pourvoyeur de ces choses licencieuses qui font le sel des productions in partibus de l’éditeur exilé. La Fizelière publia la première bibliographie de Baudelaire, en 1868.

Petit manque à la pièce de titre.