Librairie Pierre Saunier

Le CentaureLe Centaure Le CentaureLe Centaure Le CentaureLe Centaure Le CentaureLe Centaure

Ranson (Paul), Tinan (Jean de).
Le Centaure. Recueil trimestriel de Littérature et d’Art. Premier et deuxième volume.

Paris, (Imprimerie Charles Renaudie), 1896 ; 2 volumes in-8, cartonnage percaline de soie verte, titre doré sur les plats, couverture illustrée conservée (cartonnage éditeur).

Livre vendu

Le premier volume fait partie du tirage ordinaire (vélin) et comporte cette note manuscrite de la main d’Henri Albert :

exemplaire de M. Paul Ranson, offert par la rédaction du Centaure.

Le deuxième volume est sur Japon nominatif (il fut tiré 50 Japon), il est justifié à l’encre rouge de la main de Jean de Tinan :

Exemplaire de Monsieur Paul Ranson

Le Centaure est complet en deux livraisons. Il est illustré de lithographies, eaux-fortes ou pointes sèches en noir et en couleur de Louis Anquetin (couverture), Jacques Émile Blanche, Charles Conder, Charles Léandre, Gustave Leheutre, Félicien Rops, Maxime Dethomas – pour le premier volume – Delacroix (couverture), Albert Besnard, Armand Point, Henri Heran, Paul Ranson, Charles Maurin – pour le deuxième volume.

Ornements dans le texte de Bottini, Maurice Delcourt, Alfonse Herold, Besnard, Héran et Léandre.

Revue à rédaction exclusive, Le Centaure rassemble les amis de Pierre Louÿs, habitués de la Librairie de L’Art Indépendant et du café d’Harcourt : Jean de Tinan (gérant et secrétaire de rédaction), André Lebey, Henri de Régnier, André Gide, Paul Valéry – qui publie en pré originale La Soirée avec M. Teste – A.-F. Hérold et Henri Albert (rédacteur en chef).

Une note illustrée d’un dessin de Charles Léandre indique que les opinions exprimées par l’auteur de la Chronique n’engagent en rien les autres rédacteurs, Henri de Régnier rappellera cette note, dans une lettre à André Gide lorsque celui-ci, mécontent des articles de ses amis, voudra quitter ce qui n’était pas, dans l’esprit des auteurs, une revue, mais plutôt un recueil où chacun d’eux pouvaient publier ses dernières productions en toute indépendance.

Le Centaure s’inspire de la revue allemande d’Art Nouveau, Pan, dont Henri Albert organisera le supplément Français, entre mai et décembre 1895.

Exemplaire du Nabi plus japonard que le Nabi japonard, Paul Ranson.

Rappelons que ce volume contient une des plus belles lithographies en trois couleurs de Paul Ranson : Tristesse ! (et dans le volume sur Japon, tout de même !)

Épatemplésophicale provenance.