Édition originale. Service de Presse.
Envoi a. s. : à Fanny Fénéon et aussi à Félix, en grande amitié, Gustave Kahn.
En grande amitié n’est pas ici un vain mot tant Gustave Kahn et Félix Fénéon furent de vieux complices, depuis La Vogue, Rimbaud ou Seurat ; inutile de broder.
On ajoutera juste que cet adultère provincial traité finement avec un humour décapant par le promoteur du vers libre – vers de neufs, onze, treize pieds, groupé des rimes unisexuelles – ne fut pas pour déplaire à ce bon vieux Félix, promoteur de l’émancipation du couple et du ménage à pieds multiples – d’ailleurs, n’est-ce pas lui qui édita cet Adultère ?
Premier plat légèrement rissolé, rancœurs ménagères obligent.