Première biographie du peintre romantique belge Antoine Wiertz (1806-1865) – le philosophe au pinceau, peintre fantasque, exalté et rebelle – écrite par le fils de l’ami intime de Wiertz, Charles Potvin, son légataire universel.
Exemplaire sur grand papier, numéroté 2 et signé par l’auteur (sans plus d’indication).
Il est enrichi d'une esquisse originale à l’huile d’Antoine Wiertz pour son tableau, Le Suicide, conservé au Musée de Bruxelles.
Réalisé en 1854, Le Suicide mesure 1,64 x 1,55 mètres, son esquisse 165 x 115 millimètres. Au premier plan, un homme tombe après s’être tiré une balle dans la tête – la fumée du coup de feu à fait disparaître son visage. Derrière lui, à sa gauche, l’ange du bien drapé de blanc, a joint ses mains en prière sur son visage ; à sa droite, l’ange du mal aux ailes et à la chevelure noires, bombe un torse nu triomphant. Sur la table gît un papier griffonné à la hâte : il n’y a point d’âme, il n’y a point de Dieu !