Librairie Pierre Saunier

Dix Mois de Révolution. Sylves PolitiquesDix Mois de Révolution. Sylves Politiques Dix Mois de Révolution. Sylves PolitiquesDix Mois de Révolution. Sylves Politiques

Le Vavasseur (Gustave), Prarond (Ernest).
Dix Mois de Révolution. Sylves Politiques.

Paris, Michel Lévy frères, 1849 ; petit in-12, broché. IV pp., 1 f. n. ch. d’errata, 239 pp.

400 €

Édition originale.

L’épopée de la révolution de 1848 en vers … et contre tous – sauf peut-être Cavaignac, le sauveur de Juin pour nos deux poètes qui soutiendront chaudement sa candidature à la présidence de la nouvelle République contre celle du Prince Louis Napoléon Bonaparte… un des petits tombés de l’aire impériale. Les poèmes politiques, composés au fur et à mesure des évènements, sont signés tour à tour de l’un ou l’autre. 

Dans leur jeunesse, de novembre 1839 à mai 1843, Le Vavasseur et Prarond furent très proches de Baudelaire. Nos deux normands d’origine étaient venus à Paris étudier le droit – ils logeaient à la pension Bailly avec Chennevières et La Genevray. Ce dernier y entraîna Baudelaire et lui présenta ses amis qui devinrent ses amis. Le Vavasseur, Prarond et Baudelaire eurent alors l’intention de publier un recueil dont chacun occuperait un tiers. Ce fut Vers, publié en 1843, mais sans Baudelaire qui, s’étant ravisé, fut remplacé par Auguste Dozon (alias Auguste Argonne) – un autre projet, Idéolus (un drame en vers) ne connut pas non plus de réalisation. 

Baudelaire, qui appréciait l’habileté de versificateur de Le Vavasseur, lui rendit un bel hommage en 1862, dans l’Anthologie d’Eugène Crépet des Poëtes français contemporains (tome IV) – voyez le livre de Le Vavasseur, Un Chapitre d’Art Poétique, sur ce site. Dans cette même Anthologie, Philippe de Chennevières signa la notice consacrée à Ernest Prarond.

Dos cassé.

Fort rare.