Librairie Pierre Saunier

Point de Lendemain. ContePoint de Lendemain. Conte Point de Lendemain. ContePoint de Lendemain. Conte Point de Lendemain. ContePoint de Lendemain. Conte Point de Lendemain. ContePoint de Lendemain. Conte

Denon (Vivant).
Point de Lendemain. Conte. Réimpression de l'édition de 1812, tirée à très-petit nombre.

Strasbourg, S. e, 1861 ; in-12, maroquin brun, triple encadrements dorés, dentelles intérieures, dos à nerfs orné à la grotesque, filets sur les coupes, tête or, non rogné. 3 ff., XXIV & 47 pp.

1 200 €

Première réimpression – et deuxième édition – de Point de Lendemain publié par Vivant Denon à une trentaine d’exemplaires en 1812.

Elle est imprimée par la Veuve Berger Levrault à Strasbourg, aux frais et par les soins de Charles Melh. Non justifié, le tirage est limité à 80 exemplaires : 5 papiers vélin rose, 10 Chine et 65 papier vergé blanc (Vicaire, TIII 178-179).

Un des 10 exemplaires sur Chine.

Charles Melh attribue à Dorat la rédaction de Point de Lendemain – Vivant Denon n’a été que le héros de l’aventure qu’il s’est contenté de lui raconter. Le Conte figurait dans les œuvres de Dorat (1780 & 1792) avant que Vivant Denon n’en fasse une édition confidentielle et anonyme (Pierre Didot, 1812) destinée seulement aux convives d’une soirée aussi mémorable qu’arrosée durant laquelle il leur avait conté cette piquante histoire de sa jeunesse.

Balzac, qui admire Point de Lendemain, l’insère à sa guise dans la première édition de sa Physiologie du Mariage et l’attribue à un prudent vieillard, artiste estimable, savant aimé de l’Empereur – il ne fait allusion à Vivant Denon qu’à partir de la seconde édition en ajoutant l’épisode de la mémorable soirée que venait de lui relater, fort à propos, un des participants, le Baron Dubois, ancien chirurgien de Napoléon – pourtant, Balzac se reprendra sur l’identité de l’auteur pour l’édition Furne de La Comédie humaine : (…) narration inédite et due, dit-on, chose étrange, à Dorat.

Ce n’est qu’en 1864 que l’attribution de l’ouvrage est établie définitivement. Avant que le conte ne soit inclus dans ses œuvres, Dorat le fit paraître dans son Journal des Dames, mélanges littéraires bimestriel dont il était le rédacteur principal, mais dans lequel il insérait des écrits de différents auteurs. Point de Lendemain y fut imprimé pour la première fois en juin 1777 signé des énigmatiques lettres : par M. D. G. O. D. R. qui signifiaient par M. Denon, Gentilhomme Ordinaire Du Roi (E. Gallien, l’Intermédiaire des Chercheurs & Curieux, 20 & 30 octobre 1864).

Joliment relié par Capé.

Rousseurs, prononcées en début de volume.