Librairie Pierre Saunier

Falourdin. Macaronée satirique dédié à André Mary, bourguignon, avec les remarques de Jacotus Brededin, Dr. Ph., Lecteur à l’Université d’Ampelope. Et en quoi se rencontrèrent le Portrait du GéantFalourdin. Macaronée satirique dédié à André Mary, bourguignon, avec les remarques de Jacotus Brededin, Dr. Ph., Lecteur à l’Université d’Ampelope. Et en quoi se rencontrèrent le Portrait du Géant Falourdin. Macaronée satirique dédié à André Mary, bourguignon, avec les remarques de Jacotus Brededin, Dr. Ph., Lecteur à l’Université d’Ampelope. Et en quoi se rencontrèrent le Portrait du GéantFalourdin. Macaronée satirique dédié à André Mary, bourguignon, avec les remarques de Jacotus Brededin, Dr. Ph., Lecteur à l’Université d’Ampelope. Et en quoi se rencontrèrent le Portrait du Géant Falourdin. Macaronée satirique dédié à André Mary, bourguignon, avec les remarques de Jacotus Brededin, Dr. Ph., Lecteur à l’Université d’Ampelope. Et en quoi se rencontrèrent le Portrait du GéantFalourdin. Macaronée satirique dédié à André Mary, bourguignon, avec les remarques de Jacotus Brededin, Dr. Ph., Lecteur à l’Université d’Ampelope. Et en quoi se rencontrèrent le Portrait du Géant

Fleuret (Fernand).
Falourdin. Macaronée satirique dédié à André Mary, bourguignon, avec les remarques de Jacotus Brededin, Dr. Ph., Lecteur à l’Université d’Ampelope. Et en quoi se rencontrèrent le Portrait du Géant. La description curieuse de ses souliers, de sa main, de son derrière, etc., ses périples et la fin horrible de ses sujets ; le tout entremêlé de réflexions et sentences morales.

Delphes, Au trépied Pythien, L’an III du Délire de Lamachus, (1916) ; in-12 carré, broché. 82 pp., 1 f. blanc.

Livre vendu

Authentique édition originale.

Tirage unique à 50 exemplaires sur vergé de Hollande, numérotés et paraphés par l'auteur.

La couverture rempliée est illustrée d’un dessin de Fernand Fleuret gravé par Raoul Dufy – géant à la tête de porc et à oreilles d’ânes.

Une grande partie du tirage de ce recueil truculent et raffiné, né des amours du poète avec la colère, fut détruit après la saisie des Services de la Censure.

Falourdin – qui vient de « falourde », tromperie, mensonge – désigne assez bien la vaste corporation des « falourds » ou menteurs professionnels que la Grande Presse abrite sous son manteau de papier maculé (Louis Chadourne) – en 862 vers d’une maîtrise absolue, sans une faute de prosodie, Fernand Fleuret stigmatise les mœurs de la presse. La parenté s’impose entre le père Ubu et Falourdin. Aussi quelle joie d’entendre siffler les dards de la satire, de voir passer dans un air obscurci les flèches aiguisées par le bon sens, lumineusement empennées aux couleurs de la poésie. Le Sagittaire est M. Fernand Fleuret et nous saluons en lui le vengeur de la Raison et des Muses outragées (Roger Allard).

En 1917, Falourdin revint clandestinement, considérablement diminué par la fenêtre de l’audacieuse Librairie d’action d’art de la Ghilde « Les Forgerons » (diminué est une allusion à la censure, la nouvelle édition comportant le même nombre de vers !) – après le désastre, en 1927, Gallimard le fit reparaître dans sa collection Une œuvre un portrait.

Fleuret, poète et mystificateur impénitent, est l’auteur, avec ses amis de jeunesse Apollinaire et Louis Perceau, de L’Enfer de la Bibliothèque nationale – une référence. 

Bel exemplaire de ce livre épatant et fort rare.