Édition en grande partie originale.
Elle est composée à partir du premier livre de Théophile Gautier (il venait d'avoir 19 ans), Poésies, publié par Mary & Rignoux en 1830. Sorti pendant la révolution de Juillet, le recueil passa complètement inaperçu. L’éditeur Paulin récupéra une grande partie des invendus et, après la page 190, ajouta 15 cahiers supplémentaires, soit 174 pages, comprenant 20 nouveaux poèmes et les 122 strophes originales de la légende d’Albertus qui donna le titre à cette remise en vente.
Inspiré par la légende, Célestin Nanteuil grava à l’eau-forte son sublime frontispice – il est ici sur Chine appliqué – « il manque souvent » indiquent les bibliographes.
À quoi cela sert-il ? Cela sert à être beau. En général, dès qu’une chose devient utile, elle cesse d’être belle. Tout l’art est là (préface).
Très bel exemplaire, pratiquement sans rousseurs, dans une parfaite reliure signée des grands relieurs associés, Chambolle et Duru, établis au 20 rue de Savoie (à côté de notre bouclard) jusqu’en 1873.
Ex-libris Laurence Currie puis André Rodocanachi.