Librairie Pierre Saunier

Journal des Goncourt – 1851-1896 – Mémoires de la vie littéraireJournal des Goncourt – 1851-1896 – Mémoires de la vie littéraire Journal des Goncourt – 1851-1896 – Mémoires de la vie littéraireJournal des Goncourt – 1851-1896 – Mémoires de la vie littéraire Journal des Goncourt – 1851-1896 – Mémoires de la vie littéraireJournal des Goncourt – 1851-1896 – Mémoires de la vie littéraire

Goncourt (Edmond de).
Journal des Goncourt – 1851-1896 – Mémoires de la vie littéraire.

Paris, Charpentier & Cie, 1887 - 1896 ; 9 volumes in-12, bradel demi-percaline de soie grise, non rogné, couverture conservée (PaulVié). VII & 402, 340, 369, 373, X & 355, VIII & 356, 336, 300 et 428 pp. – plus une table non paginée pour chaque volume (au IX elle est avant l’index général des noms cités).

2 000 €

Édition originale.

Tous les volumes, à l’exception du tome cinquième (à la bonne date mais portant la mention de quatrième mille), comportent chacun un envoi a. s. de l’auteur :

à ma blonde amie Edmond de Goncourt

à Mademoiselle Pauline Zeller, souvenir affectueux Edmond de Goncourt

à Melle Pauline Zeller, souvenir affectueux Edmond de Goncourt

à Mademoiselle Pauline Zeller, le premier exemplaire, bien affectueusement Edmond de Goncourt

à Melle Pauline Zeller, bien affectueusement Edmond de Goncourt

à Pauline Zeller, tendrement Edmond de Goncourt

à mon amie et à ma voisine Pauline Zeller Edmond de Goncourt

à Pauline Zeller tendrement Edmond de Goncourt

Edmond de Goncourt rencontra la jeune Pauline Zeller, fille de l’historien Jules Zeller, dans le salon de la Princesse Mathilde dont elle était demoiselle d’honneur – une merveille de beauté et de grâce, un ange roux … est-ce que la couleur Zeller serait un peu entrée dans mon cœur ? note l’écrivain, séduit, dans son Journal au 8 septembre 1889.

Elle eut pour ce dernier une tendresse d’âme et une inclination sérieuse qui faillirent faire vaciller sa vocation de célibat d’homme de lettres – un projet de mariage aussitôt avorté : J’entends partout répéter qu’il n’y a plus de dévouement, plus de sacrifice en ce temps. Et cependant, moi j’ai fait à la littérature le sacrifice non d’une passion, mais bien d’un sentiment tendre et très sérieux (Journal, 21 novembre 1884).

Pour Chérie, le dernier livre d’Edmond de Goncourt, monographie d’une jeune fille observée de sa petite enfance à sa vingtaine sous le second Empire, Pauline Zeller aura fourni (avec son amie Marie Abbatucci) une part non négligeable des « documents humains » collectés par l’écrivain pour esquisser le portrait intime, psychologique et physiologique, de la petite Haudancourt, héroïne du livre – Pauline lui confia souvenirs, sentiments, sensations, troubles... et même son propre journal intime (le fameux Cahier Rouge) qui fut largement utilisé par l’écrivain voire recopié...

Bel exemplaire, bien établi à l’époque par Paul Vié.