Collection complète en douze numéros – du 15 janvier au 15 décembre 1909 « Noël » – de cette revue fondée et dirigée par Jacques Adelswärd-Fersen.
Collaborations de Léonid Andreïew, Maxwell Armfield, Audouin, Augé de Lassus, Henri Barbusse, Fernand Benoit, Paterne Berrichon, Jules Bois, Marcel Boulestin, Bouvelet, Roberto Bracco, Charbonnel, Charpentier, Charles Chassé, Ciolkowski, Henri Clouard, Cottinet, Jean Dargaud, Darvant, Guy Debrouze, Derème, Léon Deubel, Jean Dorsal, Georges Eckhoud, Achille Essebac, M. de Faramond, Jean Ferval, Fonsegrives, Fresnois, Ganay, Maurice Gaucher, Gauthier, Gauthier-Villars, Gazelle, Gernandt-Jossac, René Ghil, Gillard, Gohier, Gojon, Guillaud de Saix, Guzman, Holl, d’Hullmann, d’Humière, Klingsor, Ernest La Jeunesse, André Lafon, Laloue, Louis Lalloy, Raymond Laurent, Gabriel de Lautrec, Litschfousse, Louis Mandin, Sophie Marato, Marinetti, Meal, Adalbert Mercier, René Milan, Miomandre, Mirande, Moréas, Moyano, John-Antoine Nau, Noisay, Ochsé, Orliac, Péladan, Annie de Pène, Peyre de Betouzet, Pilon, Pioch, Numa Paetrorius, Sydney Place, Ernest Raynaud, Rosny ainé, Valentine de Saint-Point, André Salmon, Léonard Sarluis, Saissey, Scheffer, Olivier Seylor, Sonyeuse (pseudonyme d’Adelswärd-Fersen), Arthur Symons, Tailhade, André Thévenin, Verhaeren, Charles Verrier, Tancrède de Visan, Renée Vivien, Sébastien Voirol, Colette Willy … pour n’en citer que quelques-uns. Sans pseudonyme, Fersen tient souvent la rubrique des livres, publie poèmes et nouvelles.
La revue est illustrée de 23 héliogravures h.-t. d’après Maxwell Armfield, Giovanni Antonio Bazzi, Cardet Ciolkowski, Francisco Goya, le Corrège, Bernardino Luini, Gustave Moreau, Pollaiolo, Raphaël, Jose de Ribera, Mederhausem Rodo, Rubens, Henri Saulnier, Léonard Sarluis … et quelques reproductions de statues antiques. La couverture est de Georges Auriol.
Cher Monsieur Eekhoud, en décembre ou en janvier dernier, je crois, nous avons parlé d'un projet de revue que nous voulions fonder des amis et moi avec l'aide de l'éditeur Messein. Il s'agissait – sans donner de prime abord à la publication un parti pris, une étiquette, une allure de combat – d'arriver à mettre en lumière la question de la liberté passionnelle – les différentes théories sensuelles. Il s'agissait en quelques mots de défendre l'Autre Amour, par le souvenir des temps passés, par les espoirs des temps présents. Akademos est maintenant une chose décidée. Revue mensuelle (que nous espérons plus tard faire paraître tous les quinze jours) elle comprendra dans chaque numéro un roman (à suivre), deux ou trois nouvelles, deux poèmes, deux pages de musique, un courrier de Paris, critique des livres, critique des théâtres, une critique d'art, une lettre de l'étranger. De temps à autre un article de philosophie, de médecine, de jurisprudence. Akademos enfin, contiendra outre la couverture, deux hors texte, reproduction d'une œuvre antique ou moderne (sculpture, architecture, peinture ou paysage) – d’une lettre de Jacques Adelswärd-Fersen à l’écrivain Georges Eekhoud, 4 août 1908.
Akademos est considérée aujourd’hui comme la première revue LGBT publiée en France.
Cf. Nicole G. Albert : Akademos : la renaissance d'une revue pionnière dans La Revue des revues, volume 68, 2022.
Bel exemplaire – fort rare au complet.